Le chocolat Dubaï fait parler de lui pour son esthétisme, ses compositions parfois audacieuses et ses prix dignes d’un bijou. Mais que se cache-t-il vraiment derrière cette appellation ? Est-il aussi sain qu’il en a l’air ? Et comment se compare-t-il avec un chocolat noir 70 % bio comme celui de Charlidéliss ? C’est ce qu’on va voir ensemble.
I. LE CHOCOLAT DUBAÏ : QU’EST-CE QUE C’EST EXACTEMENT ?
A. Une appellation marketing, pas un label officiel
Le terme chocolat Dubaï n’est pas une origine protégée ni une typologie réglementée. Il désigne en réalité un style de chocolat très haut de gamme, souvent orné de feuilles d’or, de pierres de sucre ou de compositions complexes inspirées de la gastronomie du Golfe. Il fait référence aux traditions culinaires des pays du Golfe Persique (comme les Émirats arabes unis, l’Arabie saoudite, le Koweït, le Qatar, Bahreïn et Oman). Certains chocolats dits « de Dubaï » s’inspirent en effet de saveurs riches et épicées typiques de cette région : safran, cardamome, rose, dattes, ou encore l’usage de l’or alimentaire pour la mise en scène du luxe.
B. Des créations où la gourmandise passe par le sucré
Ce type de chocolat met l’accent sur la gourmandise visuelle et gustative : coffrets décorés de feuilles d’or, bouchées au cœur fondant, contrastes de textures avec éclats de fruits secs, ou encore perles de sucre et arômes orientaux mis en scène comme des bijoux comestibles. On y trouve fréquemment des ajouts de caramel, praliné, ganache, fruits secs caramélisés, parfois même de la fleur de sel ou des épices comme le safran ou le cardamome.
C. Un chocolat de vitrine, pensé pour le luxe
Plus qu’un produit de consommation courante, le chocolat Dubaï est souvent un cadeau de prestige. Il se distingue par des coffrets ultra travaillés, des mises en scène luxueuses (feuilles d’or, boîtes sculptées, présentations florales) et une promesse d’expérience sensorielle qui passe par l’assemblage de textures fondantes, de parfums orientaux et de contrastes sucrés très marqués.
II. DE QUOI EST-IL FABRIQUÉ ?
A. Fèves de cacao, pourcentage et types de chocolat
Certains produits utilisent du chocolat noir, d’autres du chocolat au lait ou blanc (dont les différences sont expliquées dans notre article dédié). Le problème : la teneur en cacao est souvent faible, parfois sous les 35 %, ce qui s’explique notamment par un taux élevé de sucre (Zoom sur la composition du chocolat). Cela est d’autant plus trompeur que ce pourcentage INCLUT le beurre de cacao, qui entre dans le calcul mais n’apporte pas les mêmes bénéfices que la pâte de cacao : il est dépourvu de polyphénols et de nutriments. Il reste cependant une matière grasse végétale de bonne qualité, intéressante pour la texture et la conservation du chocolat. Résultat : la quantité réelle de pâte de cacao (celle qui concentre les bénéfices santé) peut être très faible (par exemple de 20%), surtout dans les produits très sucrés, créant une illusion de qualité. Résultat : une illusion de qualité. Chez Charlidéliss, le 70 % affiché correspond à une vraie richesse en fèves de cacao actives et à de vrais bienfaits, malgré les idées reçues sur le chocolat noir. Et le process de fabrication directement depuis la fève de cacao est un gage de qualité.
B. Teneur en sucre et matières grasses d’origine laitière
Le chocolat Dubaï est souvent riche en sucre (jusqu’à 45 % du poids total) et en matières grasses (35 à 40 %). Une partie de ces graisses provient de crèmes ou beurres d’origine laitière, intégrés pour leur texture fondante et leur goût riche. Contrairement au beurre de cacao, qui est une matière grasse végétale stable et bien tolérée, ces graisses laitières sont plus saturées, moins intéressantes sur le plan nutritionnel, et alourdissent la composition globale. Elles sont aussi souvent utilisées pour réduire les coûts ou modifier la texture, au détriment de la qualité artisanale que propose Charlidéliss avec son chocolat pur beurre de cacao mais néanmoins faible en matières grasses.
C. Additifs et agents technologiques
Pour améliorer la brillance, la texture ou la conservation, certains chocolats dits « de Dubaï » contiennent des additifs technologiques (comme la lécithine de soja pour l’émulsion, le sorbitol comme humectant, ou encore le E476 (polyglycérol polyricinoléate, ou PGPR) pour la fluidité du chocolat). Ces additifs sont autorisés en alimentation mais absents d’un chocolat artisanal de qualité. Rien à voir avec la composition minimaliste et propre de Charlidéliss qui est fabriqué artisanalement à Bordeaux.
III. AVANTAGES, LIMITES ET COMPARAISON AVEC CHARLIDÉLISS
A. Les atouts du chocolat Dubaï
- Une esthétique souvent spectaculaire
- Un goût travaillé (si on aime les assemblages sucrés)
- Des formats originaux (moulages, coffrets, etc.)
B. Les inconvénients nutritionnels
- Très riche en sucres rapides
- Faible teneur en cacao réel (parfois moins de 30 %)
- Peu d’intérêt fonctionnel : pas de magnésium, ni actifs bien-être (vitamines, minéraux,…)
C. Le comparatif avec le chocolat Charlidéliss
Critère |
Chocolat Dubaï |
Charlidéliss 70 % |
% de cacao |
Souvent < 50 % |
70 %, riche en fève de cacao, pauvre en beurre de cacao |
Sucre ajouté |
Élevé (souvent sucre raffiné) |
Aucun, xylitol naturel |
Matières grasses |
35 à 40 %, dont lait/beurre |
Faible, uniquement beurre de cacao |
Fonction bien-être |
Non |
Oui, avec vitamines B, magnésium, etc. |
Processus |
Inconnu ou industriel |
Artisanal et à basse température |
Additifs |
Fréquents (E476, sorbitol...) |
Aucun |
Prix au kilo |
Jusqu’à 150 €/kg |
Environ 85 €/kg |
Valeur nutritionnelle |
Pauvre |
Riche en polyphénols, faible IG |
EN RÉSUMÉ : BEAU, OUI… SAIN, PAS TOUJOURS
Le chocolat Dubaï impressionne par ses formes, ses saveurs puissantes et ses paillettes. Mais côté santé, on est loin d’un chocolat pensé pour ton bien-être. Si tu veux te faire plaisir sans compromettre ton équilibre, mieux vaut te tourner vers un chocolat à fort pourcentage de cacao, bien sourcé, sans sucre raffiné, comme celui de Charlidéliss. Mais saviez-vous qu’en réalité ce n’est pas un chocolat mais le complément alimentaire anti-stress avec le format le plus pertinent ? On vous explique tout. Car oui le stress, selon son type, peut avoir de mauvais effets sur la santé (cerveau, cœur, digestion, immunité, fatigue). Mieux vaut comprendre ces hormones qui impactent le stress pour mieux le gérer.